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To Go Djo : Sans lui Bandjoun n’existerait pas; Par Gilbert Tagne Safotso

  1. Localisation

        Le To Go Djo est la vaste plaine du Noun qui borde le côté Est de Bandjoun. Il s’agit d’une vallée d’une altitude moyenne de 1100 mètres qui longe la rive droite du fleuve Noun. Sa largeur est comprise entre 3 et 6.5 kilomètres. Elle représente à peu près le 1/3 de la surface du village Bandjoun. C’est dans cette plaine que presque toutes les femmes et certains hommes du village se rendent tous les jours pour cultiver de quoi vivre. Certains y ont même construit des huttes où ils séjournent pendant quelques jours pour mieux travailler avant de revenir au village.

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22/05/2020
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SIGNIFICATION DES NOMS CHEZ LES BANDJOUN Par Gilbert Tagne Safotso

  1. Introduction

 

A suivre les noms dans les différentes cultures que nous connaissons, à l’instar des français et des britanniques, nous observons qu’ils se groupent généralement sous des catégories. Chez les français Il y a des noms de désignation simple, e.g. Pompidou, Chirac, des noms de famille d’animaux et d’oiseaux, e.g. Le Coq, Renard, Mouton, Merle, des noms de famille Printemps, e .g. Bourgeon, Doux, et des noms de famille végétaux, e.g. Pommier, Olive, Melon. Chez le Bandjoun, ces catégories de noms peuvent être repertoriées: (1) des noms de simple désignations, (2) de plainte, (3) de souhait, et (4) des noms évènementiels. Ces quatre différentes catégories s’appliquent aussi sur les noms Bamiléké en général comme démontré ci-dessous.

 

  1. Noms de simple désignation

Chez les Bandjoun, nous avons les noms tels que Tagne, kamgue, Moyum, Moche, etc. Ces nom n’ont aucune signification particulière, et ne servent qu’à différencier le nouveau né des autres membres de la société. La majorité  des noms Bandjoun se retrouvent dans cette catégorie.

 

  1. Noms de plainte

Chez les Bandjoun, nous avons des noms tels que Néab, Ptegho, Goungho’, Moyop, Guetchéssi, Bogne, Dijl, Ka’kaping, Kay«’m, Tago’o, etc . Les parents donnaient ce genre de noms à leurs enfants quand ils étaient socialement acharnés ou quand tout dans leur vie était voué à l’échec. Etant donné que dans la plupart des cas, ces plaintes ne contribuaient  qu’à aggraver les malheurs dans les familles plutôt qu’à les résoudre, ces noms sont de moins donnés aux enfants et sont en voie de disparition.

 

  1. Noms de souhait

Chez les Bandjoun, ces noms comprennent : Silatchom, Waje, Sipouwe, Ntouonka’ Sibefo, Sikati, Sitedia, Ndassi, Siala’a, etc. Ce nom était donné à un bébé pour implorer la miséricorde divine sur la famille après une succession de malheurs et de déboires. Cela pouvait être aussi donné en signe de gratitude.

 

  1. Noms événementiels

Les noms événementiels chez les Bandjoun sont ceux qui sont donné l’enfant pour marquer un évènement, e.g. Kay, Nouedie, Ymnie, Pouomedjie, etc.

 

Il est à noter que contrairement  à certains noms qui ne peuvent être donnés qu’aux filles ou aux garçons à Banjoun, les noms de plainte, de souhait et événementiels sont donnés indifféremment aux garçons et filles.

 

  1. Autres noms

A côté de ces quatre catégories de noms, il ya des noms statutaires que l’on donne à certains enfants selon leur façon de venir au monde. Quand un enfant est né des pieds il reçoit le nom de Tchumtchoua, Tatchum, pour les garçons, et Metchum pour les filles. Aux jumeaux  on donne indifféremment aux filles et garçons  les noms Fokam, Fotso, Gnomnie, Fogn. Les jumelles peuvent aussi recevoir le nom Mefo. Les enfants né immédiatement après les jumeaux sont nommés Kengne, Talla, Kuate, Sofo pour les graçons, et Bakam pour les filles. Les filles nées les jours interdits à Bandjoun reçoivent le mon Djuidje.

 


12/04/2019
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